Chirurgie orthopédique

Recouvrez votre mobilité, reprenez du plaisir à vous déplacer !

Bienvenue dans notre clinique spécialisée en chirurgie orthopédique à Nice, où la restauration de la mobilité et l'allègement de la douleur sont nos priorités. Les services offerts ici sont à la pointe de la médecine orthopédique et sont conçus pour traiter un large éventail de conditions, des déformations osseuses aux lésions articulaires et musculaires.

Grâce à une équipe de chirurgiens orthopédistes hautement qualifiés, nous sommes dévoués à fournir des soins orthopédiques de premier ordre, axés sur les besoins individuels de chaque patient, qu'ils soient liés à un accident, une maladie dégénérative, ou un problème congénital.

Nous sommes également fiers de nos techniques chirurgicales avancées, qui incluent l'arthroplastie prothétique et les interventions mini-invasives, garantissant des soins de haute qualité et une rééducation efficace. En combinant expertise, innovation et soins centrés sur le patient, nous visons à améliorer la qualité de vie de tous nos patients en les aidant à retrouver mobilité et confort.

Qu’est-ce que la chirurgie orthopédique ?

L’orthopédie est une spécialité médicale et chirurgicale concernant la prévention et la correction des atteintes de l’appareil locomoteur.

Elle traite :

Initialement, l’orthopédie concernait la prévention et la correction de « difformités » du corps chez les enfants.

L’orthopédie a tendance à évoluer vers l’hyperspécialisation des chirurgiens orthopédistes, qui vont s’attacher à un domaine d’expertise concernant un membre (membre supérieur, membre inférieur, rachis ou colonne vertébrale).

Certains orthopédistes vont même devenir spécialiste d’une articulation ou d’un segment de membre (chirurgien de la cheville et du pied).

Quelle est la différence entre chirurgie orthopédique et traumatologique ?

La traumatologie concerne la prise en charge urgente des lésions de l’appareil locomoteur, suite à un accident de la route, un accident domestique ou encore sportif.

Les principales lésions concernées sont :

Le traitement de ces lésions peut être :

La chirurgie orthopédique s’intéresse plutôt aux séquelles traumatiques ou aux pathologies dégénératives, c’est-à-dire par usure, comme l’arthrose.

L’arthrose étant la souffrance d’une articulation due à une perte de substance cartilagineuse. Le cartilage se comportant comme un amortisseur, en cas de lésions cartilagineuses importantes, il existe une augmentation des pressions osseuses pouvant être douloureuses.

Le traitement de l’arthrose peut être médical :

Le traitement peut être chirurgical dit conservateur, c’est-à-dire garder l’articulation douloureuse en réalisant des gestes chirurgicaux comme des ostéotomies permettant des corrections d’axe ou des décompressions articulaires.

Le traitement peut enfin consister à remplacer une articulation par une arthroplastie prothétique ou une prothèse. Il existe des prothèses de cheville, de gros orteil ou métatarso-phalangienne.

La chirurgie orthopédique du pied

L’étude du pied a été négligée pendant longtemps, probablement en raison de sa charge symbolique et psychologique, et surtout de son « poids culturel ». Le pied a longtemps été un organe « mal considéré » caché et méprisé. La conséquence de cette négligence et de sa méconnaissance fut que les traitements de ses nombreuses pathologies ont peu progressé jusqu’au milieu du vingtième siècle.

La complexité du pied lui permet de produire, dans une apparente simplicité, une infinité de mouvements et de taches naturelles comme marcher, courir, sauter.

C’est un véritable capteur sensoriel, robuste et déformable selon un système en tenségrité. Lorsque l’on regarde une danseuse de ballet, la grâce et la légèreté s’imposent à nous, mais nous n’avons pas la moindre idée du traitement que la ballerine a infligé à ses pieds. Toutes ces années d’apprentissage ont permis de faire reculer les limites imposées par les os et les tissus mous pour pouvoir monter sur pointes, ou verrouiller la cheville et le pied sur demi-pointe à l’aide du fléchisseur de l’hallux.

L’analyse des pathologies du pied et leur éventuel traitement chirurgical, doit prendre en compte la morphologie des membres inférieurs, le mode de vie du patient et ses attentes en termes de résultat.

La chirurgie du pied peut se faire par des techniques chirurgicales mini invasives et percutanées dans certains cas.

Les pathologies du pied

La rétraction des muscles jumeaux ou gastrocnémiens

La raideur ou la rétraction des muscles gastrocnémiens, qui sont les muscles du mollet, est très fréquente dans les pathologies de la cheville et du pied.

L’aponévrosite plantaire et par extension l’épine calcanéenne

Il s’agit de douleurs plantaires à la base du talon, qui peuvent être très invalidantes et entrer dans le cadre de la rétraction des chaînes musculaires postérieures dont les jumeaux font partie.

L’hallux valgus

L’hallux valgus communément appelé « Oignon » est un motif fréquent de consultation, il peut être congénital, juvénile, acquis, post-traumatique ou iatrogène (engendré par une intervention chirurgicale).

L’hallux rigidus

L’hallux rigidus correspond à l’arthrose du gros orteil. Dans plus de 80 % des cas, l’arthrose du gros orteil est due à un traumatisme du pied 10 à 15 ans auparavant. Un premier métatarsien long peut entrainer une augmentation des pressions articulaires et favoriser le développement d’une arthrose.

Le névrome de Morton

Il s’agit de la compression d’un nerf dans un espace intermétatarsien, le plus souvent le 3ème espace, c’est-à-dire entre le 3ème et le 4ème orteils. Les douleurs sont nerveuses avec sensations de brûlures, de décharge électrique, et peuvent nécessiter de se déchausser pour se masser le pied pour les soulager.

Les métatarsalgies

Il s’agit de douleurs dans les coussinets plantaires, elles peuvent être isolées ou associées à d’autres pathologies de l’avant-pied comme l’hallux valgus.

Les griffes d’orteils ou orteils en marteau

Il s’agit d’une déformation des orteils latéraux pouvant être souple ou raide et fixée provoquant alors des douleurs par frottements dans les chaussures.

La chirurgie orthopédique de la cheville

La chirurgie orthopédique de la cheville est plus rarement pratiquée de façon spécialisée. C’est un système de « tenon mortaise » naturellement stable sur le plan osseux avec une capsule renforcée par les ligaments.

Elle agit en synergie avec l’articulation sous talienne et fait partie intégrante de l’axe du membre inférieur dont il faudra toujours tenir compte dans le traitement des lésions.

Les cartilages de la cheville sont fins, mais très robustes, la décompensation douloureuse d’une arthrose post-traumatique après fracture ou post laxité chronique après un passé d’entorses à répétition, peut intervenir 30 à 40 ans plus tard.

Le traitement de l’arthrose peut être palliatif en réalisant des ostéotomies tibiales ou calcanéennes correctrices.

La prothèse totale de cheville peut être une bonne alternative à l’arthrodèse lorsque la cheville ne pas être conservée.

Les techniques de chirurgie arthroscopiques sont maintenant bien développées pour le traitement des lésions ligamentaires de la cheville et des lésions ostéochondrales.

Les pathologies de la cheville

Les lésions ligamentaires de la cheville

L’entorse de cheville est un motif très fréquent de consultation dans un service d’urgences, pourtant le traitement n’est pas standardisé. Le traitement chirurgical est exceptionnel en urgence, il peut intervenir à distance du traitement médical en cas de douleur résiduelle, d’instabilité, ou de lésions associées.

Les lésions ostéochondrales du talus ou du tibia

Elles peuvent être isolées ou associées à des lésions ligamentaires. En fonction de la taille et du type de lésions (fracture, ostéochondrite, géode), elles peuvent être traitées par des techniques arthroscopiques.

Les tendinopathies d’Achille

Le traitement médical est long, mais généralement suffisant. En cas de douleurs résiduelles, la libération endoscopique d’Achille peut être proposée sur un tendon plutôt sain. Si le tendon est abimé, dégénératif, avec des plages de nécrose intra tendineuses, une reconstruction peut être envisagée.

Le conflit postérieur de type « Haglund »

Il s’agit d’un conflit postérieur du contre fort de la chaussure avec la tubérosité du calcanéus. La modification des habitudes de chaussage peut être un facteur déclenchant des douleurs.

Les fractures de cheville

Elles sont fréquentes et nous ne tolérons aucun déplacement, notre traitement est dans la grande majorité des cas chirurgical.

Les ruptures du tendon d’Achille

Elles sont fréquentes lors d’une reprise sportive soutenue après des années sans avoir pratiqué de sport. Le traitement peut être orthopédique ou chirurgical. Le taux de re rupture est moins important après traitement chirurgical.

L’arthrose de cheville

Elle peut faire suite à une fracture de cheville, à des entorses à répétition ou entrer dans le cadre d’une pathologie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde. Si la cheville est conservable et en cas d’échec du traitement médical, il est possible de proposer des gestes de ré orientation articulaire en faisant des ostéotomies.

Si la cheville n’est pas conservable et en cas d’échec du traitement médical, il est possible de proposer le remplacement prothétique dans certains cas comme alternative à l’arthrodèse (blocage de la cheville).

La chirurgie orthopédique à Nice

La chirurgie orthopédique et traumatologique est pratiquée dans les cliniques niçoises et à l’hôpital au centre hospitalo-universitaire de Nice, le CHU Pasteur 2.

La chirurgie orthopédique est pratiquée par plusieurs praticiens au sein d’une même clinique, qui sont spécialisés dans la chirurgie d’un membre (membre supérieur, membre inférieur, rachis ou colonne vertébrale) ou d’une articulation.

La chirurgie traumatologique peut être pratiquée en clinique lorsqu’elle est simple c’est-à-dire pour des traumatismes qui ne sont pas associés à des lésions viscérales, vasculaires, urologiques, thoraciques.

La traumatologie à haute énergie, concernant les polytraumatisés ou les polyfracturés, est prise en charge au CHU qui possède le plateau technique nécessaire avec un passage au bloc opératoire qui peut se faire très rapidement après le bilan lésionnel et avec tous spécialistes pouvant intervenir au cours d’une même intervention.

Le Docteur Michel Maestro

Mon associé et maître, le Docteur Michel Maestro est chirurgien de la cheville et du pied à Monaco à la clinique IM2S. Il a développé des techniques chirurgicales pour l’avant-pied notamment pour l’hallux valgus. Nous sommes concepteur d’un implant chirurgical pour la correction d’hallux valgus, le Centrolock, avec le Docteur Spennacchio, chirurgien orthopédiste à Luxembourg.

Il est membre des sociétés scientifiques suivantes :

Il est également :

Le Docteur Martin Schramm

Je suis chirurgien de la cheville et du pied, membre des sociétés scientifiques suivantes :

FAQ Chirurgie orthopédique

La traumatologie correspond à la prise en charge de lésions de l’appareil locomoteur urgentes comme les fractures, les luxations, les entorses.

L’orthopédie correspond à la prise en charge des séquelles des lésions traumatiques, et des lésions dégénératives, d’usure.

Vous pouvez consulter un chirurgien orthopédique si vous présentez une ou des lésions osseuses, cartilagineuses, ligamentaires, tendineuses, musculaires, nerveuses.

En cas de lésion de l’appareil locomoteur, la prise en charge est initiée par le médecin traitant.

En cas d’échec du traitement médical, de persistance des symptômes douloureux, votre médecin traitant pourra vous adresser à un orthopédiste pour la suite de la prise en charge.

Une consultation dure en moyenne entre 15 et 30 minutes, selon la complexité de votre cas. Ce temps permet à notre spécialiste de réaliser un diagnostic précis, d’examiner les résultats d’éventuels examens d’imagerie, et de discuter avec vous des options de traitement adaptées à votre situation.

Non, tous les traitements ne nécessitent pas une intervention chirurgicale. Nous privilégions d’abord des solutions conservatrices comme les orthèses, la physiothérapie, les infiltrations ou les médicaments. Si ces approches ne suffisent pas, nous proposons des interventions chirurgicales adaptées à chaque patient, en utilisant des techniques modernes comme la chirurgie mini-invasive.

La chirurgie mini-invasive consiste à opérer en utilisant de petites incisions, souvent sous contrôle d’imagerie. Cette approche permet de réduire les douleurs postopératoires, d’accélérer la récupération et de minimiser les cicatrices. Elle est particulièrement efficace pour des pathologies comme l’hallux valgus et les déformations plus complexes du pied.